confederation-maritime.org

contact@confederation-maritime.org

UNE AFFAIRE D’ÉTAT POLITICO-FINANCIÈRE IMPLIQUANT UN MINISTRE !

Article du journal Ouest-France du 14 janvier 2021 en page Bretagne


Texte de l’article :

Alain Malardé condamné pour harcèlement

Le secrétaire général de la Confédération maritime harcelait l’ancien mandataire du Fipol.
Hier, le tribunal de Lorient a condamné le septuagénaire à une peine de prison avec sursis.

Justice
Dimanche 12 décembre 1999 ; le pétrolier I’Erika fait naufrage au large de nos côtes. Le début d’un long combat pour Alain Malardé qui, à la tête de la Confédération maritime, n’aura de cesse d’obtenir des indemnisations dignes de ce nom pour les marins lésés par la marée noire.
Mercredi 13 janvier : le septuagénaire comparait devant le tribunal de Lorient pour harcèlement envers Merri-Alain Jacquemin. Consul honoraire de Belgique, il a longtemps exercé les fonctions de mandataire pour le compte du Fipol, le Fonds international d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures.
Ces deux dernières années, Alain Malardé a proféré des menaces à son encontre, verbalement, par message texto, lettre et même carte postale,.. Qui, à la longue, vont provoquer « un syndrome anxieux sévère " chez la victime qui indique n’avoir été « qu’un exécutant : je n’ai jamais eu à me prononcer sur le montant d’une indemnisation. Mais il ne veut rien comprendre »...
« Délire de persécution »
« Atteindre à sa santé aurait été contre-productif pour nous », oppose le prévenu. « Je cherchais à l’amener à une solution transactionnelle qui n’arrivait pas. C’est nous qui, depuis des années, sommes harcelés financièrement. » Avocate de la victime, Me Dronval dénonce « cet acharnement gratuit pour que mon client paye. Sa réputation est atteinte. »
Son contradicteur, Me Léonce, assure que son client, au fil de son « combat noble et légitime », n’a pas « cherché à dégrader les conditions de vie » du Consul, juste « à lui mettre la pression », Le président du tribunal rapporte les conclusions de l’expert psychiatre pour qui Alain Malardé souffre « d’un délire de persécution » à même d’altérer son discernement.
Une peine de quatre mois de prison avec sursis est prononcée à son encontre. Elle est assortie d’une interdiction de contact avec la victime (et son épouse) et d’une indemnisation de 3 000 € pour son préjudice moral.
Sachant qu’Alain Malardé, 71 ans, comparaîtra pour ce même délit le 8 juin prochain à Rennes après que l’avocat de Jean-Yves Le Drian, autre cible récurrente, a porté plainte.
Yvan DUVIVIER.

Alain Malardé condamné pour harcèlement